Quelles lectures pour l’été 2018 ?
Comme tous les ans, une question essentielle se pose à l’approche des vacances estivales : quels livres glisser dans la valise ? Aujourd’hui, c’est Unicornus Multilinguis qui dévoile le contenu de ses bagages !
Les vacances 2018 étant destinées principalement au farniente, je me suis donné comme objectif de sortir de ma pile à lire quelques livres qui y sont depuis fort longtemps, que ce soit à cause de leur épaisseur ou de leur niveau d’exigence. En lisant en moyenne trente minutes par jour, il n’est pas évident de lire un gros pavé avec une qualité de lecture satisfaisante – je perds facilement le fil et ne profite pas pleinement de ma lecture à ce rythme.
Jean-Philippe Jaworski : Gagner la guerre
Je ne sais pas grand-chose sur l’intrigue de ce livre, si ce n’est qu’on y suit don Benvenuto, un assassin, dans un décor inspiré de la Renaissance italienne. Il constitue ma priorité absolue, d’une part parce qu’il fait quasiment 1 000 pages dans cette édition Folio SF et d’autre part parce qu’il m’a gentiment été prêté il y a… trois ans !
Eiji Yoshikawa : La Pierre et le sabre
Il s’agit d’un roman de cape et d’épée japonais se passant au XVIIe siècle. La quatrième de couverture promet de l’amour, de l’aventure et « un authentique témoignage sur la vie des Japonais ». J’ai hâte ! Ce livre constitue ma deuxième priorité car il m’a été prêté par la même personne que Gagner la guerre (mais il y a moins de trois ans, ouf). La traduction française a été réalisée par Léo Dilé et cette édition grand format fait 780 pages.
Alexandre Dumas : Le Collier de la reine
Inutile de présenter Dumas, grand maître du roman d’aventure. Ce roman est dans ma pile à lire depuis quasiment deux ans. Il est temps de l’en sortir ! Il fait 950 pages, mais on sait que Dumas, ça se lit tout seul. 😉
David Mitchell : Ghostwritten
Le petit bébé de ma sélection ne fait que 450 pages, mais j’en renvoie la lecture depuis fort longtemps car David Mitchell ne se lit pas à la légère ; il faut prêter une certaine attention aux liens entre personnages et époques. J’ai hâte de retrouver l’auteur de Cartographie des nuages !
Jules Verne : Les Enfants du capitaine Grant
Encore un écrivain qu’on ne présente plus ! Ce roman est un bonus, un « petit » plus à lire si je viens à bout des quatre précédents avant la fin des vacances. Il fait plus de 900 pages, mais on sait que Verne, ça se lit tout seul. 😉
Arthur Conan Doyle : The White Company
Si Conan Doyle est passé à la postérité grâce aux enquêtes de Sherlock Holmes, on oublie souvent qu’il a écrit énormément et dans un tas de genres différents, depuis la science-fiction au fantastique en passant par… une vision fort romantique des preux chevaliers du Moyen Âge ! C’est dans ce dernier univers que je compte me plonger avec The White Company, l’histoire d’un jeune Anglais un brin naïf qui quitte sa campagne natale et rejoint un groupe de guerriers légendaires pour trouver la gloire et l’aventure pendant la Guerre de Cent ans. J’ai déjà lu Sir Nigel, qui a été publié plus tard mais se situe à la même époque, et j’ai adoré ce monde de chevaliers – certes fantasmé, mais irrésistible si on rêvait de galoper aux côtés du roi Arthur ou de Richard Coeur de lion quand on était gosse. Ce livre est mon deuxième bonus, à lire si je suis vraiment très efficace. Il fait 490 pages.
En deux mots : avec ses assassins, ses samouraïs, ses intrigues et ses chevaliers, l’été 2018 sera celui de l’aventure ou ne sera pas ! 😀
3 commentaires
Jolie collection de pavés à lire sur la plage 😉
Merci ! J’espère que les vacances seront efficaces !
[…] de jeux vidéo… c’est le comble et le drame de ma vie !) Aussi, prenant exemple sur ma collègue la licorne, je comptais m’efforcer de réduire ma « pile à jouer » en me lançant dans au moins six […]